Lyra fait la une d'Empire : résumé
 Après la couverture, voici un résumé du contenu de l'article concernant La Boussole d'Or dans le magasine Empire.
En réponse à l'étrangeté de la nomination de Weitz (rappelons qu'il fut le réalisateur d'American Pie), la réponse fut qu'il a été choisi pour sa grande profondeur d'esprit, mais aussi parce qu'il a étudié la littérature du XVIIe siècle à l'Université de Cambridge. Weitz lui-même répond qu'il se sent "plus qualifié que ce que l'ont raconte sur lui".
Weitz a lu la trilogie il y a sept ans et a été surpris par l'imagination, la créativité et l'audace qu'elle contenait. Il a un lien avec l'oeuvre puisqu'à Cambridge, il a étudié l'oeuvre du poète John Milton, qui a eu une influence majeure dans les livres de Pullman.
Ils précisent que, après que New Line ait rejeté le script de Tom Stoppard, ils ont été approchés par Weitz qui avait appris qu'ils avaient prévu d'adapter les livres. Cependant, après avoir remanié le script, il a été refroidi devant l'ampleur de la tâche, et a suggéré à New Line qu'Anand Tucker pourrait faire un excellent travail à la tête du film. New Line n'étant pas d'accord, ils ont convaincu Weitz de revenir. Il est attaché au projet depuis cet instant.
Weitz a eu de nombreuses entrevues avec Pullman pour savoir si son travail avait du sens vis-à-vis de l'oeuvre. Il dit que Pullman est gentil et satisfait de voir son oeuvre adaptée, qu'il n'est pas précieux pour les détails mais qu'il tient avant tout à garder l'esprit. Tous les responsables du film ainsi que Pullman sont d'accord pour affirmer que l'élément clé pour que le film garde l'esprit du livre est le personnage de Lyra.
Pullman était très intéressé sur le déroulement du choix de Lyra, révèle la productrice Deborah Forte, et ils lui ont envoyé un DVD avec un échantillon des 40 meilleures candidates. Celle qui a retenu son attention n'est nulle autre que Dakota Blue Richards. Après plusieurs autres auditions, celle-ci s'est avérée le choix parfait.
Pour Weitz, le plus grand challenge fut d'imprimer esprit et humanité dans les créatures numériques que sont les daemons et les ours polaires. Pour les daemons, il est très important qu'ils représentent l'âme de la personne et qu'ils agissent de concert avec ce que l'acteur humain fait. Ce fut également un challenge pour les acteurs.
Weitz dit qu'il est tout à fait naturel pour New Line de porter autant d'attention à ce film. Il "joue" avec 180 millions de dollars de leur capital (actuellement on serait plutôt aux alentours de 220). Weitz affirme ainsi que le marketing important, suivant les traces du Seigneur des Anneaux, est son idée. Il ajoute : "Oui, ils sont totalemnet différents, mais il est évident qu'ils opère à la même échelle, depuis l'intime jusqu'au cosmique - et que ALCDM est même bien plus cosmique que SdA".
Weitz mentionne encore une fois que le remplacement de Nonso Anozie (qui jouait Iorek) fut une décision du studio, et un nouvel exemple de leur protectivité envers leurs investissements en embauchant McKellen. Mais il souligne que lorsqu'il fut consulté sur la décision, il n'eut aucun soucis pour la qualité du film, parce que McKellen est un grand acteur qui peut tout faire. Mais il était désolé pour Nonso qui avait fait lui aussi un très bon travail.
Le point suivant abordé est la religion. Weitz fut questionné sur la véracité des rumeurs affirmant que l'aspect religieux a été grandement abaissé dans le film. Weitz répond : "La pression du marché domestique est vraiment très importante, dans le sens où il faut faire un film pour que suffisamment de gens veuillent aller le voir. Tous les aspects intellectuels du livre m'intéressent. Les fans voudront me tuer pour deux choses : si je ne prends pas en considération le sens du monde, et s'ils sentent que j'ai trahis l'esprit du livre. New Line ne veut pas faire le plus grand film de tous les temps, et ils auraient en quelque sorte été contents que tout ce qui a trait à la religion ne se soit jamais passé. Mais ce n'était pas ainsi que je voulais le faire. Voici ma réponse honnête concernant la diminution des éléments religieux : je pense tout d'abord que les personnes qui voient l'oeuvre de Pullman comme une sorte de fantasy ont tord. Je pense que Pullman a des problèmes majeurs avec TOUTE sorte de répression organisée, que ce soit une hiérarchie religieuse ou le régime soviétique. Le Magisterium, dans le film, représente sans aucun doute un régime répressif dans le monde de Lyra. J'ai pris grand soin que s'entrecroisent ces éléments afin que les personnes qui ont lu les livres pour leur contenu philosophique soient satisfaits. Oui, il y a des risques, mais je ne pense pas que les personnes vont perdre leur esprit là dessus autant qu'on pourrait le penser."
Weitz expliqua finalement la décision de déplacer la fin des Royaumes du Nord vers le début de la Tour des Anges. "Cela nous laisse avec une meilleure chute et cela nous autorise à faire de la fin du premier livre un incident incitant à aller voir le second film. Ce fut une décision difficile - les fans vont me crucifier - mais je pense que c'était la bonne chose à faire."
L'article conclut : "Ainsi, il semble que nous avons affaire à une trilogie, dans l'hypothèse où la vision singulièrement audacieuse de Pullman ne rende pas trop perplexe un public de masse, et que la controverse ne mange totalement les bénéfices. Mais Weitz sera-t-il de retour ? "Je suis le premier sur la liste, si New Line veut de moi", dit-il. "Franchement, c'est à eux de voir. Ce sont mes employeurs. Nous verrons s'ils ont été satisfaits d'avoir travaillé avec moi ou pas. Mais tout d'abord, les gens doivent décider s'ils veulent aller voir CE film." "
Source : Empire via BTTS.
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posté par Anne-Emmanuelle le lundi 29 octobre 2007 à 16:29:47
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